Les
10e Rencontres pour la Paix
Le
dimanche 13 octobre 2013, renoue avec les classiques « Rencontres pour la
Paix », 10e du nom, en choisissant
un thème fort, en abordant la problématique de « L' éducation à la tolérance
et au respect de l'autre » . Des invités prestigieux , enseignants, écrivains,
philosophes, autorités religieuses sont invitées à apporter leurs visions, leurs savoirs et leurs suggestions pour tendre
vers une vraie fraternité ?.
Les
Xe Rencontres pour la Paix, placées sous la Présidence de Madame Bariza Khiari,
vice-présidente du Sénat, se sont
déroulées de la manière suivante :
-une
session "religieuse" a envisagé l'apport de l' éducation religieuse à
la tolérance et au respect de l'autre?. Etaient invités un représentant des 3
religions du livre: Père Sylvain Brison, l’ Imam Tareq Oubrou, le philosophe et
écrivain Armand Abecassis,. Abdou Afidi , responsable de l’ émission Islam sur
A2, étant chargé de modérer cette session.
-une
session "laîque" a abordé les autres aspects éducatifs, souvent défaillants,
qui devraient conduire à la construction de citoyens respectueux et tolérants
des autres, à savoir l'éducation scolaire, l'éducation civique , l'éducation
parentale, le rôle du politique ?. A cette table ronde devaient se
retrouver: Mme Bariza Khiari, Boualem Sansal, Sadek Beloucif.
Après
les colloques de l' après-midi l’association Pax Medicalis a remis un Olivier d'Or/ à Madame Latifa Ibn Ziaten,
mère d'un des soldats lâchement abattus par le sinistre Merah.
Celle-ci
a la force et la volonté de convertir sa souffrance dans un combat éducatif
pour la jeunesse . Elle vient de créer une association IMAD pour la jeunesse et
la Paix.
(cliquez sur une image pour l'agrandir)
(cliquez sur une image pour l'agrandir)
9e Rencontres pour la Paix.
Pax Medicalis était invité, à Montréal, pour présenter ses actions lors du Congrès de la SQFA, et représenté par sa Présidente Dr Michèle Lachowsky et son secrétaire général Dr Daniel Bensoussan.
Magnifique organisation.
Merci à notre ami le Dr Jacques Kadoch.
8e Rencontres pour la Paix.
Editorial
Ce qu’il est convenu d’appeler le Printemps Arabe pour certains, le "89" Arabe pour d’autres (Benjamin Stora), en référence a la révolution francaise de 1789, et a la chute du mur de Berlin, constitue véritablement un tournant majeur de l histoire du monde arabe méditerranéen et par conséquent de la Méditerranée toute entière.
La soif de renouveau, manifestée de la Tunisie et l Egypte, en passant par la Libye, la Syrie, le Yemen, Bahrein, et allant jusqu’a l’Algérie et le Maroc, prend une forme différente dans chaque pays. Les motivations sont propres a chaque état mais un socle commun de revendications autour des valeurs universelles de liberté, de dignité, et de démocratie?, semble mobiliser les jeunes manifestants qui, autre point commun, participent de la société civile de base et non de partis politiques, de partis religieux ou de syndicats préexistants.
La société civile joue un rôle prééminent et c’est à cette société civile que doivent benéficier ces révolutions.
Réfléchir sur les révolutions en cours, chercher a comprendre, trouver des repères, ébaucher des hypothèses, émettre des espoirs et notamment des espoirs de Paix en Méditerranée et au Proche-Orient? tel doit être l intérêt de ces 8e Rencontres pour la Paix de Pax Medicalis, au cours desquelles l exemple du Maroc dans son évolution vers une monarchie parlementaire sera mis en exergue.
L éclairage nous sera apporte par le regard prospectif de Jacques Attali, par la sagesse d Andre Azoulay, par la vision historique de Benjamin Stora.
La "santé" de certains pays et une vision d avenir nous seront aussi apportés à travers le prisme concret de médecins concernes par ce Printemps Arabe
7e Rencontres pour la Paix.
6e Rencontres pour la Paix.
Compte-rendu sur les 6è Rencontres pour la Paix « La
Plume et l'Olivier », Nice, 29 Juin 2008
C'est le 29 Juin 2008 que se sont ouvertes à Nice au côté du
Festival du Livre les 6émes Rencontres pour la Paix organisées par
l'Association Pax Medicalis. Depuis 6 ans en effet ( c'est à Menton, d'abord,
qu'est né ce projet lors de la venue de Daniel Barenboïm et de son célèbre West
Eastern Diwan) l'Association qui regroupe des professionnels de santé de toutes
confessions et de toutes nationalités se mobilise pour un dialogue de paix et
de justice en Méditerranée, en particulier entre israéliens et palestiniens. Le
choix de la littérature cette année correspond à la volonté de voir les hommes de plume - écrivains, poètes,
réinvestir l'espace public pour y porter une parole d'espérance et de
responsabilité.
Jamais encore leur engagement, comme le souligne le Dr
Bensoussan, Secrétaire Général de l'Association, n'a été plus souhaible et
urgent, car « la maison brûle ». D'où l'intitulé: « La plume et
l'olivier ». En invitant donc des écrivains d'Israel, de Palestine et du
pourtour méditerranéen à se rencontrer et à débattre ensemble à Nice du rôle de
la littérature et de l'écriture dans la quête de la paix, les organisateurs,
médecins pour la plupart , n'ont pas voulu simplement « panser » les
blessures du présent, mais aider à « accoucher » d'un avenir à la
hauteur des enjeux de notre Méditerranée: mère nourricière de valeurs
universelles. Tel fut le sens du message de bienvenue de M. André Azoulay,
Président de la Fondation euro-méditerranéenne Anna-Lindh pour le dialogue
entre les cultures. Ce berceau de civilisation forgée par des millénaires
d'histoire tantôt conjuguée
(l'Andalousie) tantôt
conflictuelle (les conflits actuels) convoque aussi, par la richesse de son
message, au centre duquel se trouve l'homme,
l'intelligence de demain (faire pièce, à cet égard, au « choc des
ignorances »). Dans son discours d'ouverture, le Dr Abdallah Akchouch insiste sur cet enjeu humaniste et le devoir
d'ingérence intellectuelle qui incombe, en quelque sorte, aux écrivains et aux
« messagers du Livre ».
Deux tables-rondes animées par Michel Eckhard Elial,
traducteur et directeur de la Revue « Levant », et Natalie
Levisalles, journaliste littéraire à « Libération » développèrent les
enjeux de la création littéraire en Méditerranée (Du Livre aux livres: la
littérature vecteur de paix en Méditerranée »; « Comprendre l'Autre à
travers ses écrits »).
Si le Livre, et les traditions du Livre continue de porter
le message humaniste de la civilisation méditerranéenne et à être ainsi un
facteur d'épanouissement pour le « meilleur de l'homme », faut-il
encore qu'il soit bien lu et compris pour appeler à une reconnaissance de
valeurs communes, à une civilisation partagée. Naïm Araydi, poète, israélien et
druze, Miron Izakson, poète israélien enraciné dans la tradition juive, et
Bahiyyih Nakhjavani, romancière d'origine iranienne, bahaïe (elle a publié
récemment « La femme qui lisait trop » chez Actes-Sud) ont tous les
trois exprimé le passage harmonieux entre les langues , les cultures, les
religions. Enoncé par eux, ce principe de l'écriture littéraire prenait parfois
l'allure d'un rêve, d'une utopie. Certes, on écrit toujours avec l'autre.
Rappelons ici le rôle majeur joué par Abdelkhébir Khatibi, présent dans ce
débat, pour avoir posé ce principe d'altérité dans son oeuvre et ses rencontres
avec Jacques Derrida, Jacques Hassoun, Adami...
Pourtant, si on considére, comme l'a fait brillamment
Antoine Sfeir, la situation géo-politique de la Méditerranée aujourd'hui, on
peut questionner la pérennité d'un héritage commun, tant les frontières réelles ou mentales
apparaissent souvent figées ou violentes. Il faut pourtant croire dans la
nécessité et l'avenir d'un vivre-ensemble. Cette conviction doit s'accompagner
d'une pédagogie du dialogue: apprendre, ou réapprendre le vécu, le ressenti de
l'Autre, franchir la frontière parfois imaginaire qui interdit sa reconnaissance. Le conflit, à l'instar du
conflit israélo-arabe, ne témoigne t-il pas d'abord de l'incapacité à se
figurer l'existence de l'Autre, à entrer dans l'univers de ses rêves et de ses
peurs? Aussi bien Yossi Sarid, ancien ministre israélien et figure de proue du
« camp de la paix » israélien que Sari Nusseibeh, philosophe et activiste palestinien engagé dans le patient tissage du dialogue
israélo-palestinien témoignent du travail de reconnaissance mutuelle. Travail
dominé par le respect de l'homme, quelle que soit sa tragédie personnelle ou
collective, comme le remarque le poète irakien Salah Al Hamdani.
A cet égard, les livres, la littérature, sont un chemin de
connaissance et les écrivains des
passeurs d'espoir. Ils ont responsabilité de s'unir pour que la Méditerranée
redevienne, aujourd'hui comme jadis, une « mère de paix » et d'avenir
pour les hommes. Loin de se confier aux mythes (ré)conciliateurs, l'écrivain
algérien Boualem Sansal appelle, pour sa
part, à l'imagination, à la volonté citoyenne de donner force et contenu à
l'espace méditerranéen, donnant ainsi toute sa dimension politique et
culturelle à ces 6èmes Rencontres, chargées d'être un prélude à la création
d'une Union des Ecrivains Méditerranéens.
En conclusion de cette riche traversée des rives de la
Méditerranée, il y eut, en fin de soirée, la lecture commune de Salah Al
Hamdani et de Michel Eckhard Elial en hébreu, arabe et français autour de deux
lieux emblématiques – Bagdad et Jérusalem – lourds de blessures et de
séculaires espoirs, et le périple arabo-judéo-andalou de Sandra Bessis pour
nous arrimer, solidement, à la rive de l'espoir et du partage.
Michel Eckhard-Elial
5e Rencontres pour la Paix.
Editorial:
“ Judaïsme, Christianisme, Islam : quels dialogues ? ”
Fidèle à l’esprit de tolérance et d’écoute de ses principaux animateurs, toujours soucieuse d’instaurer par le biais du monde médical, un dialogue entre les peuples israélien et palestinien, l’Association Pax Medicalis souhaite cette année consacrer ses travaux au thème de la religion à travers une question à la fois simple et complexe : « Judaïsme, Christianisme, Islam : quels dialogues ? ». Autour d’intervenants représentant les différents volets des trois monothéismes, ces rencontres tenteront d’aborder plusieurs aspects des religions du Livre :
Comment appréhender, notamment sous l’angle de la modernité et de la loi sur le « désenchantement du monde », la question de l’historicité des sources fondamentales, en particulier celle des textes sacrés ?
Quelles peuvent être les évolutions qui caractérisent les rapports au quotidien entre les fidèles et les écritures ? Entre recommandations, prohibitions et distanciation, comment concilier interprétation et foi personnelle ?
Comment comprendre - voire apaiser - la relation souvent tumultueuse entretenue entre le religieux et le pouvoir politique ? Faut-il prescrire - ou au contraire redouter - la séparation, la fusion, la complémentarité entre les deux ? ou bien la manipulation de l’un par l’autre ? Comment envisager aussi que la religion, source de conflit, puisse également servir de liens plus positifs entre les peuples ?
Autant de questionnements dont le monde contemporain ne nous prive pas d’exemples, souvent douloureux, et qui très probablement viendront étayer la réflexion croisée des invités et du public lors de ces rencontres.
4e Rencontres pour la Paix.
Fidèle à sa tradition de promotion de la paix par l'échange et la discussion, l'Association
Pax Medicalis présidée par le Dr Daniel Bensoussan, a organisé le 13 mai 2006, ses
IVème rencontres pour la paix à Menton.
Sous le thème « Psychanalyse du conflit israélo-palestinien », cette manifestation a
souhaité, à l'image des buts du mouvement, éviter les risques de dérapages liés à une
transposition du conflit sur le sol français. Dans cet esprit, la table ronde a réuni des
participants aux profils et aux parcours très différents : universitaires, géopoliticiens et
une majorité de psychanalystes.
Ces derniers étaient toutefois imprégnés de la problématique israélo-palestinienne et
des enjeux religieux inhérents, soit parce qu'ils résident ou ont résidé sur place (Israël,
Palestine, Liban) soit par leur origine géographique ou leur appartenance
confessionnelle.
Animés par le journaliste et spécialiste des questions arabo-israéliennes, Ivan Levaà¯, les
débats ont permis dans un premier temps de retracer les aspects historiques et
géopolitiques du conflit grâce à Frédéric Encel et à Ghaleb Bencheik. Les dimensions
inconscientes du conflit, notamment celles reposant sur la question de la légitimité
d'occupation d'un territoire, « terre promise » contre « terre possédée », ont été
évoquées par le psychanalyste israélien Henri Cohen-Solal auquel a répondu son
collègue palestinien Saman Khoury.
Trois des autres intervenants ont, pour leur part, insisté sur les enjeux culturels sous-
jacents du conflit, notamment celui de l'éducation des jeunes.
Les psychanalystes Patrick Amoyel, Lilia Arnould Driss et Jean-Luc Vannier ont
notamment présenté leurs expériences de cliniciens, soit en France, soit dans la région
du Proche et du Moyen-Orient pour mettre l'accent sur les méfaits des influences
religieuses lorsque celles-ci constituent les seules bases de l'éducation.
Une soirée particulièrement conviviale et empreinte d'émotion a débuté avec la
prestation particulièrement appréciée des chanteuses palestinienne et israélienne Amal
Murkus et Orlika.
Elle se poursuivit autour d'un concert de qualité et d'autant plus chaleureux qu'il était le
fruit d'une coopération, sous la baguette du Chef Avber Soudry, des coeurs de Pax
Vocalis, de coeurs multiconfessionnels réunissant l'ensemble polyphonique de Nice,
l'ensemble vocal Rénanim-Nice (chants hébraïques a capella) , celui de la Chorale El
Rayan (chants arabes), celui de l'ensemble vocal Amadeus et de l'ensemble instrumental
de Nice.
3e Rencontres pour la Paix.
Les 3e Rencontres de Menton pour la Paix se sont tenues les 11 et 12 juin 2005 .
Trois manifestations ont marqué ce rendez-vous international de l'amitié et de la fraternité.
D'une part une soirée musicale intitulée "Musique pour la Paix" réunissant des artistes de tous horizons s'est tenue le 11 Juin 2005, au soir, dans le magnifique Parc des Oliviers du Pian : tout un symbole.
Se sont tour à tour produits des artistes, musiciens, chanteurs, danseurs du pourtour méditerranéen et un humoriste de grande classe: un certain Ary.
Inserer ici 1 clip ou plus que je t’adresse successivement
Le lendemain , 12 Juin 2005,un symposium médical réunissant d'éminents spécialistes obstétriciens français, algériens, israeliens et palestiniens ont débattu de la situation de l'obstétrique en Israel et en Palestine : "L'exercice de l' obstétrique en Israel et Palestine, état des lieux ".
Quelle aide , quels échanges peuvent être envisagés ? Sous la présidence des Professeurs Israel Nisand, Khaleb Kerzabi et Léon Boubli,
Enfin un colloque général ayant pour thème "Les femmes mères de la Paix ? Le Rôle de la femme dans la guerre contre la Haine " sous la présidence de Madame Michèle Lachovsky et de Léïla Babes, a permis les interventions de personnalités éminentes de l' enseignement et des lettres.
Cette 3ème édition des Rencontres de Menton pour la Paix, de l'avis général, a été un grand succès humain, qui a fait vivre à l'ensemble des participants de grands moments d'émotion et permis un rapprochement de personnes venues de divers pays du pourtour méditerranéen, sensibles au conflit du Proche Orient. Des liens amicaux et fraternels se sont noués et devraient venir élargir le réseau que nous avons commencé à créer depuis 3 ans.
Deux moments forts émergent de ces dernières rencontres :
la soirée musicale, entravée par la pluie, a permis d'applaudir des artistes et musiciens de qualité et a surtout généré une atmosphère de communion, qui restera marquée dans beaucoup de coeurs.
l'intervention de deux femmes israélienne et palestinienne, membres du forum Parents Circle... qui a arraché des larmes à tous a constitué le meilleur exemple du rôle essentiel de la femme dans la quête de la paix.
Ces rencontres humaines en terre mentonnaise de haute valeur hautement symbolique sont venues alimenter la lueur optimiste de paix qui semble renaître dans cette région bouleversée du monde depuis les accords de cessez-le feu de Sharm el Cheik et le récent retrait israelien de Gaza.
2e Rencontres pour la Paix.
Les IIemes Rencontres de Menton pour la Paix de 2004 se sont encore intéressées de façon prioritaire à l'enfance , elles avaient pour thème "Faire la guerre à la Haine" , et comportaient 2 volets.
D'une part un colloque réunissait des médecins et des enseignants israéliens et palestiniens sur le thème du rôle primordial de l'éducation au coeur du conflit, présidé par le Professeur Axel Kahn, tandis qu'une rencontre amicale de football entre jeunes Israéliens, Palestiniens et Français se déroulait sur le stade Lucien-Rhein, manifestation largement relayée par les médias .
Liste des intervenants
Présidents : Professeur Axel Kahn (Généticien), Mme Latifa Benmansour (écrivain)
Animateurs : Georges-Marc Benamou (Journaliste Ecrivain) Jean Claude Guibal (Député Maire de Menton)
Avec la participation de :
Monseigneur Bernard Barsi : Archevêque de Monaco
Yohanan Manor : Auteur du livre " Les Manuels scolaires palestiniens, une génération sacrifiée"»
Dr Naomi Vered co-auteur de " Un manuel scolaire pour comprendre l'Autre » au sein de l' Institut PRIME (Peace Research Institute in the Middle East)
Nicolas Brechet représentant de l'école Neve Shalom- Wahat as Salam.
Evi et Eyas Shbeta Guggenheim auteurs du livre « Un mariage pour la Paix »
Prof. Anwar Dudin, professeur de neuro-pédiatrie et vice doyen de l' Université Al- Quds, Ecole de Médecine et Dr. Dan Shanit ,Director Department of Medicine, Healthcare & Bio-Medical Technology du Shimon Peres Peace Center : " Sauvons les Enfants"»
Professeur Léon Boubli : chef de service de gynécologie-obstétrique ,Hopital Nord de Marseille
Dr Michèle Lachowsky gynéco-somaticienne de Paris
1ere Rencontres pour la Paix.
1ere Rencontres de Menton pour la Paix
L'idée, née en 2002, provient d'un petit groupe de médecins qui souhaitaient inviter à nos réunions des médecins israéliens et palestiniens que le contexte géopolitique maintenaient éloignés les uns des autres.
Il a trouvé sa concrétisation en 2003, à la faveur de la venue à Menton de Daniel Barenboà¯m dirigeant l'orchestre du West Eastern Divan (ensemble composé de musiciens israéliens et palestiniens, syriens, jordaniens ..) qui, outre sa qualité artistique indéniable, incarnait un puissant symbole de paix.
Ainsi sont nées les Ieres Rencontres de Menton pour la Paix réunissant d'éminents médecins, algériens, français, israéliens et palestiniens pour une conférence débat intitulée €œ L' Enfant dans la Tourmente€ placée sous la présidence du célèbre pédopsychiatre, le Professeur Marcel Rufo.
Cette réunion sur le thème de " L’ Enfant dans la tourmente" traitait des conséquences du conflit et du terrorisme dans la psyché de l'enfant .
Ont notamment participé à ce colloque le Pr Eitan Kerem ,chef de service de Pédiatrie de l'Hopital Hadassah de Jérusalem, le Dr Souha Shehadeh, pédo-psychiatre de Ramallah et le Pr Douagui de l'Hopital d' Alger.
Hadassah est un centre hospitalo-universitaire qui est constitué de 2 hôpitaux universitaires à Jérusalem : celui d'Ein-Kerem et celui du Mont Scopus ; 5 écoles médicales, en collaboration avec l'Université hébraà¯que de Jérusalem ; des services satellites partout en Israël prodiguant soins et formation.
L'hôpital Hadassah
L'hôpital Hadassah jouit d'une réputation internationale, tant pour le haut niveau de la recherche pratiquée dans ses laboratoires, que pour la très haute technologie développée dans ses services ainsi que l'enseignement et les soins qui y sont dispensés. Plus d'un million de patients du monde entier y sont soignés chaque année.
De nombreux Palestiniens sont hospitalisés à Hadassah pour des interventions de chirurgie cardiovasculaire, dans le cadre d'un projet parrainé par le Centre Pérès pour la Paix et par l'Hôpital Hadassah. Ce programme de soins connaît aujourd'hui un taux de réussite de 100%.
L'hôpital Hadassah est à la pointe de plusieurs spécialités médicales, notamment la prise en charge physique et psychologique des victimes d'attentats ou de catastrophes naturelles et la recherche dans le domaine des cellules souches d'embryons humains.
L' Hôpital Hadassah de Jerusalem : http://www.hadassah-med.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire